Finir par l’éternité
Nouvelle de Céline CURIOL, publié par Cambourakis (2021), 64 pages. Finir par l’éternité est un court texte inspiré de la machine à chiffrer Adonis dans le cadre de la collection « Récits d’objets » co-éditée avec le musée des Confluences de Lyon.
Dans cette fiction, une jeune femme reçoit à la place d’une vieille machine à écrire un objet étrange et va être contactée par une fondation un peu mystérieuse à ce propos. On frôle le fantastique sans y entrer vraiment, il y a un petit côté agent secret sans en être non plus. En tout cas l’odeur d’énigme (et d’Enigma) plane sur cette aventure.
Dire ou ne pas dire. Un secret.
Un secret ne doit pas se dire, sous peine de perdre toute valeur, tel un parfum éventé qui, au contact de l’air, s’altère et perd en intensité et en vigueur.
Première phrase
J’ai beaucoup aimé découvrir cette pièce du musée des Confluences et son histoire par le biais du récit de Céline Curiol. Ce texte allie mes deux passions que sont la littérature et la médiation des sciences et techniques, je suis complètement séduite.
Et tout le développement de l’autrice autour du souvenir et des secrets est vraiment intéressant, parfois poétique. Je me demande si le souvenir partagé à la fin est personnel, mais j’ai trouvé qu’il renforçait avec subtilité les propos de l’autrice.
Ce fut vraiment une belle découverte et c’est une collection qui me fait penser à celle des éditions Points « Ma nuit au musée » où des auteurices écrivent un récit suite à une nuit passée dans un musée. J’avais notamment beaucoup apprécié La leçon des ténèbres de Léonor de Récondo.
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